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Chartre

Traitement et réversibilité.

Les procédés et les produits employés doivent être choisis en fonction de leur comparabilité optimale avec l’objet et de leur stabilité dans le temps. En raison de l’évolution de la restauration, et des progrès techniques à venir, les traitements engagés respectent autant qu’il est possible le principe de la réversibilité . Leur action devra permettre les traitements futurs et l’accès à l’information par les examens scientifiques

Compétences professionnelles

Connaissance des limites.

Le restaurateur ne doit pas accepter d’entreprendre des travaux s’ils excèdent les limites de ses compétences, de ses moyens matériels ou s’il ne peut les mener à bien par manque de temps, d’intérêt ou pour toute autre raison. Il appartient à tout restaurateur d’étendre ses connaissances, de développer ses compétences et de se tenir informé des nouveautés techniques.

Divulgation et savoir.

Aucun secret ne doit exister sur les techniques et les matériaux utilisés en restauration. Le restaurateur doit avoir la possibilité de diffuser ses recherches et expériences dans le cadre d’un travail d’équipe au même titre que d’autres collaborateurs (scientifiques, historiens d’art...)

Relations professionnelles

Un travail de collaboration est souhaitable. Avant tout traitement délicat le restaurateur doit rechercher et prendre en considération l’avis de ses confrères et de personnes compétentes. Il est du devoir du restaurateur de conseiller les propriétaires et responsables de collections sur les soins à apporter aux objets quant à leur manipulation.

Stagiaires.

Le restaurateur qui prend en charge des stagiaires doit avoir les connaissances, les possibilités matérielles et la disponibilité suffisantes pour assurer correctement l’apprentissage de la profession.

Délégation et sous-traitance.

Le restaurateur demeure responsable des travaux pour lesquels il se fait assister ou qu’il sous-traite.

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